Minuit de ma vie VIII (J’aime par dessus tout)

J’aime par-dessus tout la vie lente. J’aime me laisser réveiller naturelement par le soleil qui envahit ma chambre et, en m’approchant de la fênetre, sentir la délicatesse de l’air pur qui vient de la mer et des forêts humides des hautes des montagnes. J’aime entendre le silence profond autour de moi, sauf les belles chansons de mes chers petits oiseaux qui me rendent plus tranquille et heureux.

J’aime sortir de chez moi en paix, sans peurs, sans fermer les portes, amoureux de ma rue où les petits enfants jouent, et où les gens bavardent sans cérémonie, heureusement, comme s’ils étaient chez eux: le pavé, la continuation de leurs salles. J’aime marcher lentement vers mon destin en appréciant les flamboyants fleuris, des arbres colorées par l’été, dans une atmosphère tendrement rechauffée par des rayons divins du roi des astres.

J’aime m’asseoir à la table pour un lent déjeuner, quand je peux rester avec mes longues réfléxions. J’aime regarder l’horizon bleu de peu de nuées dont l’air tremblant fait apprécier l’action du soleil. J’aime entendre les célébrations heureuses des peuples dont la gentillesse me fait apercevoir comme bienvenu, dans un essay d’assimilation de tous les cultures dans un coin de la Terre, où tout le monde peut vivre et survivre.

Que de bonheur! Les oiseaux ne s’arrêtent point de chanter. Le soleil les inspire avec ses rayons chaleureux, et les nuées aux cieux dansent leurs chansons, blanches de lumière. A la soirée, m’étonne le silence de la funèbre et l’obscurité du quartier – sauf quelques points de lumières humaines partout. La lumière de la lune découvre la présence des nuages qui restent somnolantes autour, presque arrêtées, en attendant le lever des oiseaux pour qu’ils leur chantent à nouveau, comme d’habitude les matins d’été.

L’haleine douce de la nuit m’entraîne à la fênetre: la nuit tropical de la ville est aussi délicieuse que son matin, même lorsque les témperatures m’obligent rester presque nu avec toutes les fênetres ouvertes. J’aime par dessus inspirer l’air pur des forêts, je ne peux plus me passer de cela. Qui un jour a vécu avec ces airs aux pulmons tous les jours ne sera pas capable de s’en passer!

Lorenzo Baroni Fontana

Published in: on 27 janvier 2011 at 19 h 06 min  Comments (3)  

O estigma como estratégia de afirmação

O simbolismo de uma imagem construída psicologicamente, seja por um indivíduo ou por uma coletividade, pode agregar valor ou forçar a estigmatização de seu objeto. As coletividades humanas forçosamente constroem e afirmam estes simbolismos como forma de estimar suas identidades e valorizar suas produções.

Uma das criações imagéticas mais produtivas para o caminhar evolutivo é a estigmatização de grupamentos humanos pela diferenciação. Através dela é possível acrescentar prestígio a uma dada modalidade humana a partir da exclusão de outras, e, com isso, firmar auto-estima e identidade dentro de um grupo homogêneo e supostamente coeso.

A possibilidade de solidificar simbolismos e estigmas ao longo dos séculos produz isolamentos que agravam e intensificam o próprio estigma, uma vez que reforça a impossibilidade de reconhecimentos e sensibilizam sentimentos de não pertencimento (agressivos ou não). Por outro lado, a estigmatização pode fazer aflorar curiosidades e masoquismos diante do desconhecido periculoso – ou mesmo proibido.

Realmente a constatação de que o homem é um ser simbólico evidencia a necessidade de desvalorizar para afirmar. Especialmente no tipo simbólico da estigmatização, agredir e marginalizar o outro constitui-se em um eficiente mecanismo de diferenciação e valorização de um indivíduo que não deseja ser visto como mercadoria fabricada em série, mas sim como um luxuoso e exclusivo artesanato, impossibilitado de ser reconstituído ou copiado.

Lorenzo Baroni Fontana

Published in: on 14 janvier 2011 at 19 h 18 min  Laissez un commentaire  

Deux mille onze

Bien qu’il ne soit qu’une invention humaine, le calandrier et la synchronisation du passage du temps font emergir un besoin de changements et de renouvellements. Dans ce cadre je pries pour une tranquillité de l’âme que je dois développer, et je remercie les évolutions dramatiques par lesquelles je suis passées et avec lesquelles j’ai tant grandi.

Et bien sûr je souhaite une bonne année nouvelle à tous ceux qui ont visité et commenté cette mon lieu de mes lamentations/créations/revendications. Aux amis et aux étranges, à ceux qui viennent fréquemment et à ceux qui justement y passent, je laisse tendrement une pièce de mon coeur, toujours émotionnellement palpitant.

Lorenzo Baroni Fontana

Published in: on 4 janvier 2011 at 17 h 01 min  Laissez un commentaire