J’aime par-dessus tout la vie lente. J’aime me laisser réveiller naturelement par le soleil qui envahit ma chambre et, en m’approchant de la fênetre, sentir la délicatesse de l’air pur qui vient de la mer et des forêts humides des hautes des montagnes. J’aime entendre le silence profond autour de moi, sauf les belles chansons de mes chers petits oiseaux qui me rendent plus tranquille et heureux.
J’aime sortir de chez moi en paix, sans peurs, sans fermer les portes, amoureux de ma rue où les petits enfants jouent, et où les gens bavardent sans cérémonie, heureusement, comme s’ils étaient chez eux: le pavé, la continuation de leurs salles. J’aime marcher lentement vers mon destin en appréciant les flamboyants fleuris, des arbres colorées par l’été, dans une atmosphère tendrement rechauffée par des rayons divins du roi des astres.
J’aime m’asseoir à la table pour un lent déjeuner, quand je peux rester avec mes longues réfléxions. J’aime regarder l’horizon bleu de peu de nuées dont l’air tremblant fait apprécier l’action du soleil. J’aime entendre les célébrations heureuses des peuples dont la gentillesse me fait apercevoir comme bienvenu, dans un essay d’assimilation de tous les cultures dans un coin de la Terre, où tout le monde peut vivre et survivre.
Que de bonheur! Les oiseaux ne s’arrêtent point de chanter. Le soleil les inspire avec ses rayons chaleureux, et les nuées aux cieux dansent leurs chansons, blanches de lumière. A la soirée, m’étonne le silence de la funèbre et l’obscurité du quartier – sauf quelques points de lumières humaines partout. La lumière de la lune découvre la présence des nuages qui restent somnolantes autour, presque arrêtées, en attendant le lever des oiseaux pour qu’ils leur chantent à nouveau, comme d’habitude les matins d’été.
L’haleine douce de la nuit m’entraîne à la fênetre: la nuit tropical de la ville est aussi délicieuse que son matin, même lorsque les témperatures m’obligent rester presque nu avec toutes les fênetres ouvertes. J’aime par dessus inspirer l’air pur des forêts, je ne peux plus me passer de cela. Qui un jour a vécu avec ces airs aux pulmons tous les jours ne sera pas capable de s’en passer!
Lorenzo Baroni Fontana